Aleksandra Ivanova « Pour berner le monde, ressembler au monde »

ALEKSANDRA OLGA IVANOVA

Ft. Kate Beckinsale

« L'homme qui en a compris un autre est en état de le dominer. » © Baltasar Gracian Y Morales

La première chose à dire sur le caractère d'Aleksandra eh bien... Elle est excentrique. Extrêmement excentrique. Elle ne fait jamais rien comme personne et n'aime absolument pas ressembler à quelqu'un d'autre. La jeune femme peut également se montrer très lunatique, surtout quand elle se retrouve de mauvaise humeur, pour vous dire d'ailleurs qu'on ne perçoit pratiquement jamais ses émotions, ses sentiments, c'est une professionnel à ce niveau, impossible de la décrypter, elle les cache, Mlle Ivanova vous sort toujours un joli sourire, alors qu'à l'intérieur ça peut être totalement le contraire et qui peut semblait assez... Faux pour les gens qui la connaissent. Hypocrite peut-être, mais c'est ce qui fait d'elle une femme appréciée de presque tous. De plus elle possède une froideur incomparable et imposante. Ainsi, Aleksandra apparaît comme une personne sûre d'elle et qui n'a presque aucune peur, oui car même si on ne les montre pas toujours, un individu en aura toujours et elle ne fait pas exception à la règle. Femme extrêmement polie, Aleksandra connaît les manières et les méthodes à adopter avec chaque individu aussi différents soient leur caractère. Elle lit pratiquement sur le visage des gens comme dans un livre ouvert. Mlle Ivanova s'avère être une personne d'une perspicacité sans faille, parfois utile pour les activités du gang. De même, elle possède une prestance à en couper le souffle et parle avec grâce et éloquence, elle a un charisme écrasant ce qui fait d'elle une brillante et redoutable avocate. D'ailleurs connue pour n'avoir perdu que trois procès dans toute sa carrière. C'est une femme assez désordonnée, comme l'a dit un jour une personne dont elle ne se souvient même plus du nom : "Pas d'art sans désordre", même si elle ne pratique pas d'art sous une quelconque forme... Eh elle applique un peu trop trop bien ce dicton au goût de ses proches. Très tête en l'air, il faudra toujours lui rappeler certaines choses, en effet, la jeune femme a une mémoire très sélective, elle n'entend que ce qu'elle veut entendre et ne voit que ce qu'elle veut voir. Grande joueuse dans l’âme, la miss se fait parfois très agaçante, faisant du sarcasme à tort et à travers. Mais bon, personne ne l'a changera c'est tout bonnement impossible. On ne peut pas changer une personne. Du moins pas du point de vue d'Aleksandra. Elle est très impliquée par son travail, et essaye de garder la notoriété qu'elle a gagné jusqu'à aujourd'hui, elle apparaît comme un modèle, autant sur le plan privé que professionnel. C'est pourquoi on ne la soupçonne jamais de faire partie de la mafia russe. Elle se sent très libre dans sa peau et ne se gêne pas pour le faire remarquer à des personnes un peu trop collantes ou autoritaires. Aleksandra déteste recevoir des ordres bien qu'elle ne le laisse pas paraître. Dernier détail : ce n'est pas une personne très ponctuelle, toujours en retard, elle aime se faire attendre et se faire désirer.

« Les apparences suffisent largement à faire un monde. » © Jean Anouilh

Aleksandra est quelqu'un qu'on pourrait qualifier de "normal" physiquement parlant bien sûr. Elle possède une silhouette fine et élancée, et est assez grande pour une femme (1m78) on la remarque souvent pour ça d'ailleurs. Comme vous aurez put le voir, ses cheveux sont marrons. Les traits de son visages marquent la jeunesse, toutefois mélangés avec une pointe d'amertume et de détermination. Ses yeux sont eux aussi marrons, un beau marron reflétant bien des choses. Une bouche & ses lèvres bien sculptées et dessinées avec toute la finesse possible qui seraient capable de faire rougir un mort, c'est un des plus gros avantages de son physique et s'en sert particulièrement bien. Sa peau est légèrement halée mais toutefois assez pâle. Elle a une silhouette fine et élancée et a des réflexes assez impressionnants, ça la rend parfois imposante, son apparence en elle même est d'ailleurs très imposante. Mlle Ivanova a toujours l'air seulement à moitié concentrée, très distraite, elle laisse ouvertement ce trait de caractère apparaître sur son visage, pour en quelques sortes provoquer les autres et ça marche. Aleksandra se balade avec les cheveux lâchés et ne faisant pas particulièrement chaud à Paris, elle peut se le permettre. Elle s'habille de façon très classe, étant avocate, elle ne va pas se présenter au tribunal en ayant l'air d'une dépravée. En dehors de la semaine et donc de sa vie professionnelle, Aleksandra porte des vêtements très décontractés, favorisant le large et le confortable tout en restant jolie. Elle aime les couleurs dans les tons foncés, elle trouve ces teintes beaucoup plus classes et pense qu'elles lui font un air plus mature, même si d'un côté, elle l'est déjà totalement. Elle ne se maquille pas, pas qu'elle veuille paraître "naturelle" comme le dise certaines, mais elle a tout simplement la paresse de le faire ; elle met juste une petite touche de rouge à lèvre lors de ses procès. Aleksandra a, la plupart du temps, des armes blanches ou à feux sur elle, elle aime se sentir en sécurité même si ça ne lui sert pas à grand chose, ainsi que pour l'apparence au sein du gang probablement.

« Vivre c'est aimer Aimer c'est souffrir Souffrir c'est mourir Alors pourquoi vivre ? » © Clotilde de Vaux

Aleksandra est née à Moscou en Russie. Vivant seule avec sa mère, elle ne connaissait pas son père et ne tenait pas tant que ça à le rencontrer. Sa génitrice, brillante femme d’affaire, subvenait très bien aux besoins familiaux.


Aleksandra claqua brutalement la porte sans plus de cérémonies. Ou aller ? Elle n’en avait aucune idée. Et puis, sa mère ne pouvait pas vraiment la mettre à la porte. Elle en était sûre, au bout de quelques jours, elle accepterait de la reprendre la maison. En attendant, la jeune Ivanova alla séjourner chez une amie. Suivant les cours dans le même lycée, ça ne dérangeait pas plus que ça la famille de sa copine. Et les jours, passaient, les mois passaient eux aussi. Sa mère ne voulait même plus entendre parler d’elle. Mise à la porte… Vraiment ? Aleksandra ne pouvait pas rester plus longtemps chez son amie, même si elle lui avait dit le contraire. Ses parents allaient bientôt en avoir marre et elle ne voulait pas être la source d’un conflit au sein d’une famille si soudée. En pensant au mot famille, elle eut un petit pincement au cœur. Elle n’en avait jamais vraiment eut. Sa mère est la, ou plutôt était la certes, mais elle n’avait jamais eu vent d’un quelconque père. Et la, le mot père tilta. Aleksandra entreprit quelques recherches, essayant tant bien que mal de retrouver son paternel. Si il était encore vivant, il pouvait sûrement l’accueillir pour quelques temps, du moins jusqu’à ce qu’elle se trouve un job pour vivre convenablement. Pendant sa grande quête de retrouvailles, elle séjourna dans un petit hôtel miteux, lui restant un peu d’argent qu’elle avait pris soin d’économiser et de le garder dans des cas comme celui-ci. Elle se remercia d’ailleurs intérieurement d’être aussi économe. En même temps, aux crochets de sa mère, elle n’avait jamais eut besoin de dépenser l’argent qu’on lui donnait. Après quelques semaines de recherches, Aleksandra trouva un nom : Nikolaï Romanov. Un ami de sa chère mère lui en avait parler, ayant pitié d’elle. Puis, les informations coulèrent d’elles mêmes, elle trouva un numéro de téléphone et l’appela immédiatement. La discussion se fit courte. Il lui demanda simplement de prendre le vol 281 c’est-à-dire dans cinq heures. Il confirma que tout était payé et que tout était réglé. Elle ne savait pas trop quoi penser, comment avait-il pu avoir un billet aussi rapidement ? Il ne lui avait rien demandé de plus, il n’avait même pas confirmation qu’elle était vraiment sa fille et pourtant il lui avait dit de prendre un avion. Aleksandra arrêta de se torturer l’esprit avec ses questions et résonnements et retourna faire rapidement ses valises à l’hôtel. Elle sauta donc dans l’engin que son “père” lui avait dit de prendre. A sa grande surprise, elle était en première classe, eh bah, il ne faisait pas dans la dentelle lui.

Aleksandra fut surprise d’arriver à Paris, en France, elle ne croyait pas y aller un jour et pourtant, elle y était. Sa mère l’avait forcé à apprendre le français prétextant que c’était une jolie langue mais ne voulait en aucun cas faire visiter la France à sa très chère fille. L’aéroport était assez vaste et ne connaissant pas du tout l’endroit, elle se contenta de rester assise près de la sortie. Deux garçons l’abordèrent et elle se contenta de les ignorer. Ils se mirent en colère face au flegme de la jeune fille et voulurent la frapper. Son regard capta le danger et elle se mit alors à paniquer… Le duo sourit de satisfaction face à la peur qu’ils avaient provoqué chez Aleksandra. Elle ferma instinctivement les yeux mais rien ne se passa. Bizarre, ils auraient déjà dut la ruer de coups. Elle rouvrit les yeux avec précaution, ne voulant pas revoir la tête de ces deux bonshommes. Ils étaient à terre, je ne comprenais plus rien. Ils ne mirent pas beaucoup de temps pour décamper d’ailleurs. Une jeune femme se trouvait debout devant elle. C’était sûrement cette même femme qui l’avait sorti de ce mauvais pas.


A partir de ce jour, la vie d’Aleksandra changea du tout au tout. Elle rentra dans un lycée privé et suivait en parallèle des cours d’auto-défense avec la fameuse Natacha. Elle ne faisait plus trop de dérapages, essayant de garder le droit chemin pour éviter de se faire virer de la maison de son paternel. D’ailleurs elle ne l’avait pas encore vu. Elle ne voyait que Natacha et quelques servantes dans cette demeure, rien de plus. Bon, elle n’allait pas se plaindre, elle ne l’avait jamais connu et n’avait pas besoin de le connaître. Il l’hébergeait et la faisait vivre c’était le principal, le reste, elle ne s’en faisait pas un sang d’encre. Mais ça serait tout de même bon pour elle de tisser des liens avec lui, et elle voulait aussi le voir au moins une fois pour le remercier. Aleksandra excellait en cours et entreprit de devenir une brillante avocate après sa scolarité. On ne pouvait pas dire qu’elle travaillait des masses, –la plupart de son temps, elle le passait en boîte-, mais elle excellait, et puis, c’était le principal. Pourquoi aller chercher plus loin ?

Et puis, d’une seconde à l’autre, sa vie bascula. Elle surprit Natacha au téléphone, qui visiblement devait être en ligne avec sa mère, à moins qu’elle ne connaisse d’autres Alissa. Aleksandra écouta l’entière conversation. D’après ce qui venait d’être dit, Nikolaï n’existait pas… Et qui était son père alors ? Et quelle satisfaction cette Natacha pouvait tirer en la logeant et la nourrissant et comment elle connaissait sa mère ? Tant de questions sans réponse. Mais elle n’allait pas tarder à les trouver, vu que la plus âgée découvrit l’adolescente derrière le mur. Aleksandra voulait tout d’abord partir loin de ce cauchemar. Oui c’était le mot : cauchemar. Elle se résigna finalement et attendit des explications de l’autre. Oui, elle ne pouvait pas encore vivre à ses dépends, de plus, venant tout juste de prendre des repères à Paris… Elles s’assirent autour du comptoir en bois d’ébène et le silence s’installa entre mes deux. L’atmosphère se faisait pesante, on pouvait sentir le courant qui circulait dans l’air. Natacha se décida finalement à le briser.


Aleksandra avait du mal a digérer le tout. Elle avait donc deux mères, ou plutôt, Natacha était sa mère et Alissa seulement la mère porteuse. Elle en venait à s’embrouiller elle même. C’était compréhensible, on venait de lui cracher la vérité à la figure.


La jeune Ivanova se fit difficilement à l’idée, petit à petit, elle y arriva et après, ça ne la gênait plus du tout. Natacha lui fit part de ses activités disons… Illégales. Mais ça n’a jamais gêné sa pseudo nouvelle fille. Après avoir passé son bac, Aleksandra se lança dans des études de droits, ce qu’elle avait toujours voulu faire. Elle fit plusieurs stages dans de grands cabinets d’avocats avant de se poser dans une petite boîte pas encore reconnue. Elle gagna quelques procès, toutefois pas très importants. Gardes d’enfants principalement, ou encore divorce. Sa carrière commença vraiment quand elle sauva un présumé coupable de meurtre –et qui l’était d’ailleurs vraiment- de la prison. Natacha ayant eut vent de ses exploits à la barre, la présenta au chef de son organisation : la mafia russe. Une avocate, ça peut toujours servir, et douée c’est encore mieux. C’est pourquoi on l’accepta, mais on attendait d’elle qu’elle face ses preuves. Aleksandra intégra complètement le gang après avoir gagné sept procès en faveur de la dite mafia et on la tatoua sur la cuisse droite. Natacha, décéda dans l’année qui suivit, les risques du métier, avaient lancé les autres membres. A partir de la, la jeune femme commença à s’enfermer dans sa solitude, ne sortant que pour aller au tribunal. Broyant du noir, et ne cherchant pas de réconfort. Elle buvait et buvait mais restait étrangement sobre.

Puis un jour, elle décida de se reprendre en main. Une révélation. Elle avait tout ce dont elle pouvait rêver… Sauf ses proches qui semblaient décédés les uns après les autres –son autre mère Alissa, étant morte également-. L’argent ; une pseudo famille, la mafia russe ; la notoriété ; une vie professionnel fabuleuse… Et les années ont passé, rien n’a changé, toujours membre de la Bratva, et en parallèle une brillante avocate, elle vit sa vie.

Bienvenue ici =D

Jolie fiche et superbe choix d'avatar *-*

Comment est tu arrivée sur ce forum ??

Merci !
Hum... Par un top sites je crois. ^^ J'aime beaucoup le contexte.

Tu es sur Tagada non ??

Je pense que je vais te valider vu que personne ne le fait

Tagada ? Hum... What is this ? x'D Désolée je ne pense pas ^^.
& Merci pour la valid'.

Bienvenue parmi nous ma chérie, très belle fiche ! =D
Tu es avocate ? Je sens que tu me seras utile, je risque de te confier un rang stratégique auprès de moi... u_u

Bienvenue parmi nous, même si je ne pense pas qu'on sera amis =D